Oui mais, où prendre l’argent, puisque les caisses seraient vides ? C’est l’argument, d’ailleurs non argumenté, avancé à tout bout de champ par les défenseurs de la politique du gouvernement.
D’abord, il faut prouver qu’elles sont vides et si c’est le cas, dire pourquoi elles sont vides.
Essayons quelques pistes : crédit d’impôt aux entreprises, exonérations des cotisations sociales, exonérations fiscales, crédit recherche à fonds perdus, cadeaux fiscaux, évasion fiscale, paradis fiscaux ! N’en jetez plus, la cour est pleine !
Et si on parlait de l’engagement de campagne de la tranche d’impôt de 75 % au-dessus d’un million ! Aux oubliettes ! Et si on parlait de l’engagement de renégociation du traité européen ! Enterré !
Et si on évoquait la dette publique parasitée par les milliards d’intérêts versés aux banques et aux marchés financiers car depuis la loi Giscard de 1973, l’état ne peut plus emprunter à la Banque de France à taux réduit !
Le collectif citoyen pour un audit de la dette publiquevient de rendre public ses travaux. Excusez du peu : 1077 milliards d’euros relèvent d’une dette illégitime du fait des taux d’intérêts excessifs et des cadeaux fiscaux aux plus aisée et aux multinationales. Et que dit ou fait la gauche qui gouverne sur ça : Rien.
C’est ça qui doit changer à gauche.... Réforme fiscale pour une autre répartition des richesses et la justice sociale.