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Bienvenue sur le blog du collectif des communistes du Canton de la Presqu'île

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 14:02

ligne ceinture   

Les élus communistes sont revenus lors du dernier conseil de CUB sur la signature de nouveaux marchés d’études pour le schéma des déplacements sur l’agglomération (SDODM). Un marché approuvé par les élus communistes, qui le lisent comme une toute première étape avant la revitalisation de la ligne de ceinture ferrée.

« Cette délibération fait suite au vote que nous avons effectué sur le SDODM. Lors de ce vote nous avions une nouvelle fois soutenu l’idée que pour répondre aux besoins de déplacements circulaires sur notre agglomération il fallait avoir de grandes ambitions pour la ligne de ceinture.

Il semblerait au vu des déclarations des uns et des autres que cette proposition prenne enfin corps dans les projets de la CUB et des candidats.

Nous ne pouvons que nous en féliciter, d’une part parce qu’à l’occasion – il faut bien le dire – nous aimons bien avoir raison, mais surtout parce que nous en sommes convaincus, elle répond à une urgence de nos concitoyens.

Mais pour une réussite complète nous insistons sur le fait qu’il faut réfléchir à de nouvelles haltes comme celle d’Arlac, et donc rouvrir la gare de la Médoquine, qui pourrait devenir un véritable pôle multimodal.

Voilà, chers collègues, en espérant que dans six ans, un autre élu communiste ne soit pas obligé de faire cette même intervention, les mots finiraient par nous manquer. »

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 14:44

En lisant Sud-ouest de ce jour, ma fibre syndicaliste doublée de communiste m’oblige à m’interroger et à m’inquiéter.

Je m’interroge car je n’y vois aucune ligne, aucun mot sur le rassemblement  organisé par la cgt à Roanne mardi 5 novembre.

250 bus  + les trains + les véhicules perso, soit  20 000  à la manif. Ça se voit et ça s’entend. Télé rien ou presque, presse, rien ou presque. Heureusement que j’ai l’Huma.

June-hq 69e m’inquiète pour les effectifs des journalistes de mon quotidien  local (Sud-ouest) et sur le déficit des missions qu’ils ne peuvent remplir pour assurer l’info.

Mais peut-être ne sont-ils pas revenus de Quimper, restant à l’affut d’un incendie de portiques par le patronat breton industriel ou agricole ?

Il y a des sujets qui font vendre, avec connotation de choix politiques sur l’info à distiller.

Il est vrai que couvrir l’info à Roanne, ou cinq militants de la cgt sont traités par la justice comme des voyous, ce n’est pas porteur.

Pourquoi se préoccuper du sort de ces militants qui ont osé tagguer sur la voie publique, en septembre 2010, au cours d’une manifestation pour la défense des retraites ?

Pour ces faits, ils ont été condamnés en première instance puis dispensés de peine en appel. Mais l’acharnement judiciaire  s’est poursuivi.

En mai dernier, les cinq militants ont refusé le prélèvement ADN. Ils ont eu raison. Cette mesure est faite pour  protéger la société des délinquants sexuels et des criminels.

Eux, ils sont seulement des militants ordinaires qui luttent au quotidien pour leurs revendications.

Ils encouraient un an de prison et 15 000 euros d’amende. Le Tribunal  a requis 1 mois de prison avec sursis. C’est encore trop. Délibéré rendu le 17 décembre.

Relaxe et justice sociale. Nous ne lâcherons pas.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 13:52

ma commune j'y tiens

Thème : Démocratie locale    (michel becerro)

Projet amendable

Un chantier en construction.

Lors de la campagne des dernières élections municipales, les communistes de Carbon- Blanc ont pleinement contribué à la préparation du programme municipal. Dans ce programme, la volonté était clairement exprimée : faire de la démocratie un pilier essentiel, conduisant la « commune à devenir un véritable outil de démocratie locale ».

La création le 27 mai 2008 d’un poste de chargé de mission d’étude et de conseil sur la démocratie locale à l’unanimité du conseil municipal s’est inscrite dans ce processus lequel s’est concrétisé dans un projet intitulé : Charte de la politique participative locale.

Indéniablement, cette charte constituait un progrès qui s’est rapidement avéré en panne. Deux exemples : les initiatives de débat public ont avorté et le comité de suivi mis en place en décembre 2009, censé se réunir au moins deux fois par an, a tenu trois réunions en cinq ans, dont la dernière date de mars 2012.

Il est possible et souhaitable de lui redonner immédiatement des marges de progression et d’enrichissement.

C’est la raison d’être de cette contribution.

Quelques éléments de réflexion

Sur la démocratie au sens large

La démocratie locale se décline à plusieurs niveaux qui s’enrichissent mutuellement (élus, partis et associations, syndicats et personnel, citoyens) sous réserve que la volonté démocratique soit plus forte que la tentation hégémonique de domination des uns sur les autres.

Les formes que peut prendre cette démocratie locale ne sont pas antagonistes : la démocratie représentative et la démocratie participative peuvent cohabiter et se conforter mais il faut admettre une fois pour toute que la démocratie n’est pas seulement une machine à flatter et à donner raison. Elle peut être aussi source de débats contradictoires et de désaccords qu’il faut savoir entendre et respecter. Tout comme il faut arrêter de limiter la démocratie au simple recueil d’un avis de la population sur un projet déjà ficelé par les techniciens et les élus.

En clair, la démocratie n’est pas une science exacte, elle n’a pas de forme achevée. Elle est avant tout un état d’esprit qui s’inscrit dans un partage consenti du pouvoir.

Sur la charte existante. Ses limites et ses contradictions.

Elle a tout d’abord ses limites : tous les documents municipaux de référence évoquent la construction d’une charte de démocratie locale. Elle est devenue une charte de la politique participative locale. Or, la démocratie participative n’est qu’un volet de la démocratie locale celui qui concerne les citoyens. En excluant tous les autres volets (démocratie interne du conseil municipal, liens avec les partis, liens avec les associations, liens avec les syndicats et avec le personnel municipal), elle est donc restrictive en regard de la dimension de l’activité municipale.

Elle a aussi ses contradictions : Dans son point b des Fondements et enjeux, le projet de charte affirme que « la démocratie locale ne saurait se limiter à une mise en débat de projets préparés à l’avance et dont on recherche la caution. Le débat peut dès le début du processus associer l’ensemble des acteurs sur l’opportunité et la substance du projet».

Nous partageons cette volonté mais le fait est que la charte ne répond pas à sa propre affirmation de principe. C’est en ce sens que respecter ce principe doit passer davantage par un comité d’élaboration en amont que par un comité de suivi en aval.

Quelques propositions d’enrichissement de la charte

 

Considérant que la charte doit traiter de la Démocratie, nous proposons

qu’elle soit intitulée et construite comme cela était prévu au départ c’est à dire comme une Charte de démocratie locale

qu’elle se décline à plusieurs niveaux

 

  1. au sein du conseil municipal et de ses commissions : information  et documentation préalable à toutes réunions et à toutes consultations, libre expression des élus, circulation croisée de l’information, bulletin municipal ouvert à tous les élus et groupe d’élus, procès-verbal pour toutes les réunions, compte-rendu et suivi des décisions, etc.
  2. dans les rapports avec les services, les syndicats et le personnel : information et consultation des personnels sur tous les sujets les impliquant, avis des syndicats représentatifs, réponses données, compte-rendu et suivi des décisions, etc. étant entendu  et admis que les élus ne sont pas les responsables hiérarchiques des agents et que les agents, Dgs  inclus, ne sont pas les décideurs de la politique de la commune.
  3. dans les rapports avec les associations dans le respect affirmé de leur indépendance : rencontres partenaires, réponses données, compte-rendu et suivi des décisions, etc.
  4. dans les rapports individuels avec les citoyens : aucune demande négligée (enregistrement, accusé réception, réponse ou promesse de réponse)
  5. dans les rapports collectifs  avec les citoyens  et les structures éphémères qu’ils se donnent (collectifs) ou permanentes qui leur sont proposées (conseil de quartiers), dans leur participation aux commissions municipales et extramunicipales, volontairement constituées : information, consultation, réponses données, compte-rendu, suivi des décisions, etc.

Quelques suggestions concrètes mise en débat

  • saisine directe du conseil municipal par voie de pétition de la population
  • possibilité pour un citoyen d’exposer et défendre un projet devant le conseil
  • organisation de référendum sur un projet local
  • extension de droits démocratiques aux étrangers hors CEE
  • engagement de qualité du service municipal et instrument de mesure de satisfaction
  • création de conseils de quartiers ou/et label de démocratie locale pour les projets municipaux
  • tenues régulières d’assemblées publiques de démocratie locale organisées par la municipalité avant projets et décisions budgétaires
  • règles de fonctionnement  du comité de démocratie locale : composition, désignation, rôle, durée de vie

Conclusion

Ceci est une contribution au débat. En avant pour le remue-méninge, en s’inspirant de la citation portée sur le site internet municipal.

« Il y a ceux qui voient les choses telles qu’elles sont et se demandent pourquoi, et il y a ceux qui imaginent les choses telles qu’elles pourraient être et se disent… Pourquoi pas ? ».

Alors, oui. Pourquoi pas.

Carbon-blanc 27 octobre 2013

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 13:46

ma commune j'y tiens  Thème :

  Fiscalité locale et budget    (michel becerro)    

Projet amendable    

Les engagements du programme municipal 2008, en matière fiscale et budgétaire étaient louables :

Agir pour la maitrise des impôts locaux et limiter la pression fiscale,

Associer les habitants aux choix budgétaires décidés par le conseil municipal,

Faire de la commune un pôle d’information et de sensibilisation de la population face aux transferts de compétences et de charges de l’Etat sans compensation de ressources.

Que sont devenus ces principes, six ans après leur proclamation ?

Sur le premier point : les taux ont augmenté quatre fois (2008, 2009, 2010, 2013) soit en tout + 4,95%. Certes, c’est moins que l’inflation mais l’argument ne tient pas car les bases sur lesquelles se calcule l’impôt, elles, ont été revalorisées tous les ans du montant de l’inflation soit + 11% de 2008 à 2013. Le résultat est le suivant :

Taxe d’habitation      Taxe foncière             

Augm des bases                                          + 11 %                + 11,40 %   

Augm des taux                                           + 4,95 %              + 4 %

Augm de l’impôt, part commune                + 15,39 %            + 15,94 %

Augm part département incluse                  + 20,98 %            + 16,56 %

 

(On est bien loin de la maitrise et de la limitation de la pression fiscale quand on compare cette progression de la fiscalité avec la stagnation du pouvoir d’achat des salaires et des retraites pour la même période  2008/2013

Exemple : évolution retraite régime général et complémentaires  2008/2013 + 9,96 %. Situation de principe identique pour les salaires mais fonction des professions et des politiques salariales. Chacun peut vérifier cela en comparant ses avis fiscaux et ses revenus  2007et 2013)

Sur le deuxième point : cette idée n’a pas vu le jour, hormis une ou deux tentatives en début de mandat avec organisation d’un débat public. Mais le but était d’informer et non pas d’associer la population. Le projet et les choix budgétaires pour le Brignon, exclusivement destiné à la BD, seraient-ils ce qu’ils sont si la population avait été consultée et associée au choix ? 

Sur le troisième point : encore une idée qui s’arrête en chemin. Il est vrai qu’elle avait été émise en 2008, sous le règne Sarkozy. A cette époque, il était de bon ton, à gauche, de s’élever contre le transfert des charges non compensées par l’Etat vers les communes. Depuis mai 2012, ça continue mais la gauche qui gouverne n’y trouve plus rien à redire.

Le programme 2014 en construction doit tenir compte de ces accrocs sur les engagements pris. Cela implique affirmation de principes, clarté et honnêteté dans les propositions :

 

La commune n’est pas la courroie de transmission de la politique gouvernementale surtout quand cette dernière affaiblit la capacité financière communale et les services publics.

Au contraire, la commune doit être un îlot de résistance à l’austérité d’où qu’elle vienne.

Cela conduit à refuser le désengagement de l’état, à lui réclamer le paiement de ses dettes et à exiger le rétablissement des dotations globales de fonctionnement au niveau existant avant leur gel, initié par Sarkozy/Fillon et aggravé par leur réduction décidée par Hollande/Ayrault.

La pression fiscale communale doit être limitée au niveau de l’inflation, c’est-à-dire à la revalorisation annuelle faite par l’administration fiscale de la base nette imposable. L‘intervention municipale sur les taux ne sera effectuée qu’ en regard d’un projet, activité ou service nouveau et après débat participatif et consultatif de la population.

L’élaboration du budget doit se faire dans la concertation et en usant de la démocratie participative de façon audacieuse et innovante.

Voilà pourquoi il convient d’adapter les engagements de 2008 dans une perspective nouvelle, en les déclinant de la façon suivante :

 

  1. Agir pour la maitrise des impôts locaux et limiter la pression fiscale à la hauteur de l’inflation,
  2. Associer les habitants aux choix budgétaires proposés par le conseil municipal et innover avec la mise en place de budgets participatifs,
  3. Faire de la commune un moyen de lutte contre l’austérité, la baisse des dotations et pour la défense d’un service public de qualité ainsi qu’un rempart contre les transferts de compétences et de charges de l’Etat sans compensation de ressources.

 

Carbon-blanc 27 octobre 2013

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 13:44

Écotaxe, manifs dans le Finistère : la réaction du PCF du pays de Quimper

La déclaration au sujet de l'écotaxe et des manifestations en cours dans le Finistère d'Yvonne Rainero, secrétaire de la section du pays de Quimper du PCF.

Juste combat, celui de ces salariés de l’agroalimentaire, en Bretagne et ailleurs, laissés par milliers sur le carreau par les folles stratégies de leurs patrons, entreprises familiales comme Doux ou grosses coopératives comme la Cecab, lancés dans la course à la mondialisation capitaliste. Et quand le dumping social produit le désastre annoncé, la variable d’ajustement c’est toujours la vie des salariés, de leurs familles, de leurs territoires, mis en concurrence par les responsables mêmes de ce désastre.

Ces salariés ont raison d’interpeller le gouvernement qui n’a pas apporté de réponse à la hauteur de leur détresse et du démantèlement de l’outil industriel.

Juste combat, celui des petits paysans et particulièrement des éleveurs, victimes collatérales de la crise du secteur agroalimentaire. Coincés entre les exigences de leurs fournisseurs et des banques, et celles des grands distributeurs, livrés à la concurrence soi-disant libre et non faussée, ils ne peuvent obtenir la juste rémunération de leur travail qui leur permettrait de vivre dignement, de pérenniser leurs exploitations, et de pratiquer une agriculture de qualité répondant aux besoins des consommateurs et assurant notre souveraineté alimentaire.

Juste combatencore celui de ces salariés, artisans, commerçants, petits entrepreneurs victimes eux aussi de l’effondrement des piliers de l’activité économique bretonne.
Et si l’écotaxe, dont le décret de création a été signé entre les deux tours de l’élection présidentielle par le 1er ministre de Sarkozy, n’est pas la raison principale de la crise actuelle dont les causes sont plus profondes et anciennes, il n’en reste pas moins que, dans ce contexte, sa mise en œuvre en janvier, même atténuée, aurait plombé encore un peu plus la situation économique de la Bretagne, déjà très fragilisée et lourdement pénalisée par sa situation excentrée. Il était urgent d’adopter un moratoire, comme le demandaient les élus communistes, il faut maintenant mettre toutes les questions sur la table avec toutes les parties concernées.

Juste combatque celui de tous ceux et celles qui veulent vivre, décider, travailler au pays, comme on disait en Bretagne dans les années 70. Et plus que jamais nécessaire aujourd’hui où les marchés financiers font peser leur loi d’airain à une échelle sans précédent, détruisant l’emploi, les activités humaines, les territoires, faisant exploser la pauvreté et les inégalités, dépossédant les citoyens de la possibilité de décider librement de leur présent et de leur avenir.

La filiation avec la révolte des Bonnets Rouges, anticipant la Révolution française qui allait mettre à bas le régime féodal, sonne juste.

Car c’est une autre féodalité qu’il s’agit d’abattre aujourd’hui, celle de la finance, comme l’avait promis François Hollande dans son discours vite oublié du Bourget.

Mais l’on croit rêver quand on voit les dirigeants du plus grand syndicat agricole, ceux des grosses coopératives dont le fonctionnement n’a plus de coopératif que le nom, qui ont été et sont des acteurs majeurs de cette agriculture productiviste et financiarisée aujourd’hui en crise, enfiler le bonnet rouge des justes révoltes et se déclarer solidaires des paysans ruinés et des salariés à la rue !

Comme ces patrons des groupes agroalimentaires, ceux-là mêmes qui jettent actuellement des armor luxmilliers de salariés hors de l’emploi et traitent si mal ceux qui restent.
Comme le dirigeant finistérien du Medef, en première ligne avec son bonnet rouge, obligeamment fourni par un patron quimpérois, celui d’Armor-Lux, qui a délocalisé la majorité de sa production à l’étranger.

On croit rêveraussi quand on entend les principaux responsables finistériens de cette droite sarkozyste qui a saigné notre pays et la Bretagne se proclamer défenseurs des gens du peuple.

On croit rêverencore quand on voit ces dirigeants de la grande distribution, dont les  propres salariés subissent bas salaires et conditions de travail insupportables, et qui pressurent les paysans, leur imposant une sous-rémunération de leur travail, appeler à sonner le tocsin pour l’économie bretonne !

Tous les patrons de choc qui crient contre l’impôt n’ont en réalité d’autre but que d’accroître leurs privilèges, d’obtenir à leur profit de nouveaux allègements d’impôts et de taxes qui viendront s’ajouter aux milliards d’euros déjà acquis, vidant les caisse publiques de notre pays et servant de prétexte à de nouvelles mesures d’austérité au détriment des salariés, des retraités, des familles.

Leur combat n’est pas le nôtre.

La population bretonne ne se laissera pas abuser par ces faux-semblants.
Avec elle, nous continuerons à lutter pour une société débarrassée de la domination des marchés financiers, une société où l’humain prime sur l’argent.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 13:42

budget 2014 fdg-1

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 17:35
 

mgb copiePour la députée PCF-Front de gauche de Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet, le vote de son groupe contre le projet de budget pour 2014, traduit l’absence de prise en compte de ses propositions de réforme fiscale.  

Interview faite par le journal « l’Humanité » du 23 octobre 2013

Le groupe des députés Front de gauche jugeait le budget « inacceptable en l’état », au début de la discussion. Son vote contre,  signifie-t-il que le texte n’a pas fondamentalement changé ?

Marie-George Buffet.Effectivement. Aucune des propositions que nous avions faites pour une véritable réforme de la fiscalité n’a été prise en compte. Nous sommes face à un budget qui programme la réduction de l’investissement public, dont 80 % seront supportés par la population avec la remise en cause de ses droits. Le gouvernement assume, au nom du sacro-saint dogme de la compétitivité, le transfert des contributions des entreprises vers les ménages. C’est contraire à toute croissance et à tout redémarrage de notre économie. Nous avons donc décidé de voter contre, car nous estimons que c’est de notre responsabilité d’alerter la population sur ce que ce budget prépare.

Le gouvernement affirme avoir intégré des amendements en faveur du pouvoir d’achat des Français modestes, comme l’élévation du revenu fiscal de référence. Qu’en pensez-vous ?

Marie-George Buffet.On donne d’une main pour reprendre de l’autre. Le gouvernement fait peser sur les ménages la hausse de taxes comme la TVA, qui sera finalement bien supérieure à ces mesurettes. Cette politique nous maintient dans la crise et le chômage de masse. Au lieu de promouvoir un impôt sur le revenu réellement progressif et surtout un impôt sur les entreprises qui tienne compte de leur comportement en matière sociale, on enfonce encore un peu plus le pays.

Le vote contre est-il le signe d’un nouveau positionnement du Front de gauche à l’égard du gouvernement ?

Marie-George Buffet.Nous, députés du Front de gauche, avons été élus sur un programme : « l’Humain d’abord ». Il vise un véritable changement des choix économiques et sociaux dans ce pays. Le chef de l’État a refusé de débattre de son contenu. Nous n’appartenons donc pas à la majorité présidentielle car nous ne sommes pas liés par un contrat de gouvernement avec elle. Mais nous sommes dans une démarche constructive à gauche et nous essayons, à chaque fois, d’améliorer les textes proposés. À partir du moment où le gouvernement poursuit sa démarche d’austérité et de cadeaux aux entreprises, nous marquons notre désapprobation.

Ne va-t-on pas vous reprocher une radicalisation de votre position ?

Marie-George Buffet. Ce n’est pas nous, mais le gouvernement qui se radicalise dans ses choix libéraux ! On l’a bien vu au moment des débats sur la réforme des retraites, où les arguments de Marisol Touraine étaient les mêmes que ceux du gouvernement Fillon. L’esprit constructif est du côté du Front de gauche. On peut trouver les financements nécessaires pour appliquer une politique de stimulation du pouvoir d’achat et d’investissement qui relancera l’économie.

 
 
 
 
 
 
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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 17:34

ass nat humain d'abordLe volet recettes du budget 2014 a été voté le mardi 23 octobre à l’Assemblée par 316 voix contre 249. Parmi les voix contre, le groupe des députés communistes-Front de gauche. Nicolas Sansu, député communiste, membre de la commission des Finances, a ainsi expliqué pourquoi, après s’être abstenu en 2013, les députés de son groupe ont voté contre cette première partie du projet de loi de finances.

Le député communiste attaque tout particulièrement le Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE) qui, avec, à terme 20 milliards d'euros supprimés dans l'impôt sur les sociétés, sans contrepartie, sans distinction selon la taille des entreprises, est un contre-sens, d’autant plus qu’il est financé par une hausse de la TVA sur les ménages et une diminution des services rendus à la population par l’Etat et les collectivités locales.

Une cible : le coût du capital 

Nicolas Sansu reproche ainsi au gouvernement de ne regarder que le coût du travail et jamais le coût du capital. Pourtant, ces trente dernières années, c'est bien le poids exorbitant des prélèvements en dividendes, intérêts bancaires et frais financiers qui ont plombé les bilans des entreprises.

Le groupe Front de gauche a ainsi fait plusieurs propositions pour plus de justice fiscale. Rendre l’impôt sur le revenu plus progressif, diminuer la contribution des ménages modestes, augmenter l’impôt sur la fortune, baisser le taux de TVA, qui pèse sur la consommation et la croissance, moduler l’imposition des entreprises en fonction de leur taille et de l’utilisation qu’elles font de leurs bénéfices en faveur de l’investissement et de l’emploi.

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 17:32

tramway bordeauxLe dernier conseil de CUB a été l’occasion de revenir sur un énième accord transactionnel entre la CUB et Keolis, qui assure la délégation de service public (DSP) sur les transports. Un accord qui permet au groupe privé de récupérer sa mise. Un accord qui montre surtout la fragilité du service public face aux stratégies des grands groupes.

Ce qu’a indiqué Michel Olivier, conseiller communautaire communiste demandant au conseil de CUB de reconsidérer la possibilité d’une gestion 100% publique des transports en commun.

« Monsieur le Président, mes chers collègues,

Lors du conseil du mois de juillet, nous avons voté la prolongation du contrat de DSP, permettant d’achever celui-ci lors de la fin de l’année civile 2014. Jusqu’ici il n’y avait aucun problème pour notre groupe, cette prolongation nous apparaissant comme un simple geste de bonne gestion du service public.

Cependant à la lecture de la délibération qui nous est présentée ce matin nous avons comme un goût amer ; le sentiment que tous les éléments ne nous ont pas été donnés en juillet.

La facture de 14 millions qui nous est présentée par le délégataire, ressemble à s’y méprendre au déficit annoncé par Keolis depuis qu’il gère les transports sur Bordeaux. Ces 14 millions viennent s’ajouter aux 6 millions que nous avons réglés lors du contentieux et que d’autres ici auraient voulu plus important.

Au total, le délégataire aura empoché la somme de 20 millions pour service rendu.

Au-delà de cette somme, c’est l’avenir qui nous inquiète. En effet dans quelques mois, quelques semaines vous allez, monsieur le Président, renouveler notre délégation de service public. Nous savons tous que les candidats ne vont pas se bousculer, et qu’à ce jour Keolis est le grand favori, par manque de concurrent.

Si nous ne prenons pas de dispositions nous allons nous retrouver dans un état de grande faiblesse, lors de ces négociations. Vous avez fait le choix monsieur le Président, avec la majorité du conseil et contre notre avis d’écarter la régie dès le début du processus. Outre les considérations de fond, ce choix est une erreur tactique. Nous nous retrouvons en effet aujourd’hui sans force dans un bras de fer qui pourrait s’avérer très défavorable pour notre établissement. Et donc pour le service public.

Il est à notre sens encore temps de préparer l’avenir et de remettre la régie à l’étude, au risque sinon de passer sous les fourches caudines d’un délégataire. »

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 17:31

retraites jeunesEn prétendant réformer pour garantir l’avenir des retraites, le gouvernement s’attaque à la jeunesse. L’allongement de la durée de cotisation, mesure phare du projet de loi, aura pour les jeunes, les mêmes effets pervers que ceux induits par les mesures identiques imposées par la droite en 2003 et 2010 : report de l’âge d’entrée dans la vie active, report de la signature du premier CDI, maintien dans la précarité et au final, retraites diminuées en raison des décotes qui accompagnent toujours les mesures d’allongement de la durée de cotisation.

A l’opposé de cette logique, les sénatrices et sénateurs communistes refusent de faire payer aux jeunes le prix d’une réforme injuste et inefficace économiquement, alors que les revenus financiers ne sont toujours pas soumis à cotisations sociales.

Garantir le droit pour toutes et tous à la retraite à 60 ans nécessite de mobiliser 50 milliards d’euros. Dans le même temps, les cadeaux fiscaux en tout genre accordés aux employeurs coûtent annuellement 170 milliards d’euros et l’évasion fiscale prive la France de 50 milliards de recettes pourtant nécessaires.

De l’argent pour donner la priorité à la jeunesse, il y en a !

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