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Bienvenue sur le blog du collectif des communistes du Canton de la Presqu'île

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 20:41

age départ ret psLundi 14 décembre sur RTL, François Hollande a précisé la réforme des retraites qu'il entend mettre en œuvre s’il était élu Président de la République. Ceux qui ont commencé à "travailler à 18 ans" et qui cumulent "41 ou 42 années de cotisations" pourront partir en retraite à 60 ans. C’est un peu court. Où est passé l'engagement du projet socialiste de rétablir l'âge légal de départ en retraite à 60 ans (voir ci-contre) ?    

François Hollande recule aussi sur la pénibilité. Alors que l'accord EELV-PS stipule que le droit de partir à 60 ans sera rétabli pour ceux ayant commencé à travailler tôt et ayant exercé des métiers pénibles, le candidat socialiste a confirmé qu'un départ anticipé à 60 ans ne sera pas automatique mais que les conditions seraient renvoyées à une négociation entre partenaires sociaux. Quelle audace ! Pour rassembler, pour répondre aux enjeux de la période, la gauche a besoin d'une orientation différente, en rupture avec les politiques régressives des dernières années. Il s'agit donc de rétablir la retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous avec la prise en compte de la pénibilité de professions donnant droit à des départs anticipés. Aucun salarié ne devra toucher de retraite inférieure au Smic. Le financement des retraites peut et doit être assuré, notamment par une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises, au même taux que les cotisations employeurs sur les salaires.

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 20:38

bourse ou vie   Les élus communistes à la région, au conseil général, à la CUB et à la mairie de Bordeaux appellent à une conférence bancaire en Aquitaine pour que l’argent soit utilisé au service des besoins de la population.  (9 décembre 2011)

La guerre à laquelle se livrent les spéculateurs montre bien les limites d’un système, le capitalisme, arrivé à bout de souffle. Cette situation appelle de nouvelles réponses qui sortent des dogmes de la finance, de la rentabilité́ et par là-même, des logiques de rigueur imposées à l’ensemble des pays de la zone euro. Car, malgré́ les dénégations du patron de la banque de France et du gouvernement, le robinet du crédit est en train de se fermer, tant pour les collectivités locales que pour le tissu des PME.

 L’exemple de la ville de Floirac avec le refus des banques de financer la restructuration d’une école est l’illustration de cette réalité́. Cet assèchement du crédit, qui fait suite à celui de 2008, risque d’avoir de lourdes conséquences pour la population et pour l’emploi de notre région.

 Ce sont les projets utiles  qui sont remis en question ; ceux pour l’emploi parce que le refus de prêt peut entrainer la défaillance de nombre de petites entreprises qui n’ont pas la trésorerie pour faire face à la crise. Et si des prêts existent, ils sont aujourd’hui accordés à des taux prohibitifs, alors même que la BCE vient de baisser son taux directeur. Cette situation vient s’ajouter au désengagement de l’Etat qui met à mal l’ensemble des finances des collectivités, imposant ainsi une double peine à nos concitoyens.

 Face à cette situation, la riposte ne peut être l’asservissement aux marchés financiers comme le fait le gouvernement avec son nouveau plan de rigueur. Bien au contraire, nous pensons que le politique se doit de reprendre la main. Nous proposons qu’à l’échelle de notre région, une conférence bancaire soit organisée. Elle pourrait réunir acteurs bancaires, collectivités locales, entreprises et représentants des salaries. Ce serait l’occasion pour nos collectivités d’obliger le secteur bancaire à réorienter l’argent, qui n’est autre que le dépôt de l’ensemble des Aquitains, vers des projets utiles.

 Il faut réinjecter du crédit dans le circuit économique afin de répondre aux besoins des populations, dans nos collectivités, les entreprises, avec des taux qui ne soient pas prohibitifs. Cela serait un signal fort d’une reprise en main par le politique et les citoyens de l’enjeu essentiel de la maitrise de l’argent et de sa création. Nos collectivités, le tissu de PME et notre région ont besoin de réponses immédiates pour leur financement. Nous inscrivons cette demande de conférence dans une démarche plus fondamentale de construction d’un nouveau système monétaire et financier.

 Pour notre pays la création d’un grand pôle public bancaire autour de La Poste, de la CDC, mais aussi de l’ensemble du réseau mutualiste, permettant un nouveau type de financement des collectivités et de l’activité́ économique.

 Une banque centrale européenne réformée sous maîtrise publique, permettant un nouveau type de financement notamment des Etats à des taux très faibles comme c’est les cas aujourd’hui pour les banques, ce qui cesserait de faire peser sur les Etats un service de la dette qui est devenu le deuxième budget en France.

 

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 23:26

euro-copie-1 Les peuples perdent sur toute la ligne, l’accord signé entre les dirigeants européens ampute la souveraineté et acte la rigueur. Seuls les créanciers ont vu leurs exigences satisfaites.

Un nouveau traité dit de stabilité entre pays de la zone euro prend douloureusement corps. Ses principes sont globalement ceux déjà imposés par Merkel à Sarkozy, à savoir une rigueur budgétaire affirmée, sous peine de sanctions automatiques pour pays dont les déficits seront supérieurs à 3% de leur PIB. Chaque pays de l’Union devrait donc se doter, dans sa constitution, d’une règle d’or contraignante, conforme à ce que décide l’UE.

Un problème juridique se pose alors. L’UE, c’est 27 pays, et la zone Euro 17. Si les gouvernements des 17 semblent s’accorder sur ce point, d’autres membres de l’UE, la Grande Bretagne en tête, y sont réfractaires. D’où l’idée d’un pacte entre les membres de la zone Euro. Ce qui ne peut, juridiquement, se faire au sein de l’Union. Il va donc falloir bidouiller un nouveau cadre juridique pour ce faire, nouvel affront démocratique. Au terme des discussions, la Grande-Bretagne a d'ores et déjà annoncé ne pas vouloir signer ce traité. Les neuf autres Etats membres de l'UE n'utilisant pas l'euro ont quant à eux accepté l'idée, même si certains d'entre eux doivent encore consulter leurs parlements.

Autre problème, de nombreux pays de la zone euro veulent que la BCE joue un rôle massif dans le rachat de la dette sur les marchés, notamment celle de l’Italie. Or, le président de la BCE, l'Italien Mario Draghi a jeté un froid jeudi en écartant une intervention de grande ampleur sur le marché de la dette.

Les seuls principes qui restent, c’est la volonté pour les gouvernements d’agir sans consulter leurs peuples et de leur imposer toujours plus d’austérité. Il est d'ailleurs bien spécifié que ce nouveau traité ne devra pas obligatoirement faire l'objet d'un référendum dans les pays qui le signeront.

C'est un accord pour plus d'austérité sociale en Europe pour répondre aux exigences des marchés financiers et des spéculateurs.

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 23:00

paradis fiscal  C’est à la lecture du journal Sudouest du jeudi 8 décembre que le citoyen de Carbon-Blanc a pu apprendre qu’en marge de ses débats communaux, le conseil municipal  a voté une motion demandant avec fermeté aux pouvoirs publics de faire le nécessaire pour la suppression des paradis fiscaux. 

 Après avoir expliqué leur vote, les élus communistes ont adopté cette motion en regrettant que leurs propositions de modifications du texte n’aient pas été retenues. Il aurait été en effet préférable d’exiger une politique économique qui éradique les paradis fiscaux plutôt que de laisser croire que le pouvoir actuel soit capable ou ait la volonté d’y mettre fin.

 

Soyons clair : en décidant de se prononcer sur les paradis fiscaux, le conseil municipal tape dans le dur de ce qui sera l’un des éléments essentiels du débat de la prochaine campagne présidentielle et législative. Inutile de préciser que cette question fera l’objet de positions différentes voire divergentes y compris au sein de la gauche.

 

Allons plus loin en disant qu’il est et sera difficile de s’en prendre aux paradis fiscaux :

  • sans dénoncer la libre circulation des capitaux autorisée par le traité de Maastricht, confortée  par le traité de Lisbonne et ce en dépit du vote NON majoritaire des français dans tout le pays et à Carbon-Blanc, 
  • sans mettre un terme à la nocivité des marchés financiers aidés de leurs alliés, les agences de notation, le FMI et la BCE.    

    Conseil municipal et paradis fiscaux

La question à poser aux candidats à la présidentielle et aux législatives est donc celle-ci :

Si vous êtes élus, que ferez-vous des paradis fiscaux et des marchés financiers ?

 

 

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 22:59

standard poorL'agence de notation Standard & Poor's a placé « sous surveillance négative » les notes d'endettement à long terme de quinze pays de la zone euro, notamment celles de l'Allemagne, de l'Autriche, de la Finlande, de la France, du Luxembourg et des Pays-Bas. La conséquence probable de cette annonce étant que ces pays ainsi dégradés verront leur capacité d'emprunter largement amoindrie et leur taux d'intérêt explosé.

Parmi les reproches faits par l'agence de notation qui ordonne de mettre un terme à la crise de la dette figure l'absence de perspectives de croissance pour ces pays. Le serpent n'en finit plus de se mordre la queue !

Ces agences de notation investies de pouvoirs inconsidérés sont illégitimes ! Qui sont-elles pour décider de la mise à sac de pays tout entiers ? Parmi les mesures à prendre de toute urgence figurent celle d'arrêter d'obéir aveuglément à ces charlatans. La France ne reconnaît qu'une autorité : celle de son peuple. Et certainement pas celle de ces faux docteurs en économie qui pour remède ne prescrivent que la saignée.

 

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 16:45

Alors que la crise économique et sociale va en s’aggravant de manière insoutenable, la CUB s’apprête, lors de son prochain conseil, vendredi 15 décembre, à infliger aux usagers des transports publics une hausse de tarifs particulièrement pénalisante.

Jugez du peu : − tickarte 5 voyages plein tarif : + 5,4% − tickarte 10 voyage plein tarif : + 2,8% − mensuel jeune : +3,6% − pass jeune annuel : + 3,1% − City pass mensuel : : + 2,3%

Ces hausses seraient d’autant plus pénalisantes qu’elles se rajouteraient à nombre de hausses de factures, comme la menace d’envolée sur le prix du gaz par exemple. Comment justifier de telles hausses au moment où nous assistons à une progression significative de la fréquentation des transports ( + 9% de 2009 à 2010) ? Au contraire, n’est-ce pas en allant progressivement vers leur gratuité qu’au sein de cette assemblée à majorité de gauche, nous pourrions mettre les paroles de défense environnementale en accord avec les actes pour une pleine alternative à la voiture ? C’est ce que veulent porter avec vous les élus communistes auprès de l’ensemble des élus de la CUB lors de ce conseil ?

 

Les élus et les militants du PCF seront présents le jeudi 8 décembre à la Butinière pour informer et faire signer la pétition.

 

  Pour avoir le texte de la pétition cliquez sur ce lien  link

 

 

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 16:10

exilés fiscauxLe magazine suisse « Bilan » fait l'inventaire des 300 plus riches exilés fiscaux installés sur son territoire. Surprise, 44 « patriotes » français figurent au palmarès quand ils n'étaient (que) 17, il y a 10 ans.

 

 

Que font les dirigeants UMP, grands chasseurs de fraudeurs devant l'éternel contre cet intolérable triche? Rien, absolument rien. Pourtant Sarkozy, Copé, Chatel ou Wauquiez ne se sont-il pas relayés plus que de raison pour dénoncer la fraude au chômage, à l'assurance sociale, aux minima sociaux avec le plus souvent des trémolos dans la voix?

 

Le silence de la droite quand 30 milliards d'euros échappent au fisc français est un véritable scandale. Être faible avec les forts et dur avec les faibles est l'éternel leitmotiv de la droite. La preuve étant : la chasse aux fraudeurs s'est arrêtée au bord du Lac Léman.

 

   

  

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 16:06

Ce jeudi soir, plus de trois mille personnes debout, dans et hors de la salle de la Médoquine de Talence, ont participé au meeting de Jean-Luc Mélenchon, entouré notamment de Pierre Laurent (PCF) et Clémentine Autain (FASE). Journal l'Humanité 2 décembre 2011

    Le candidat du Front de gauche à la présidentielle veut faire du scrutin un "référendum" contre les politiques d'austérité menées par l'actuel gouvernement et qui servent de bréviaire au futur candidat Sarkozy. "Le président a capitulé avec son béret à la main", c'est "Mme Merkel qui décide" pour l'Europe. Mais à ceux qui comme Arnaud Montebourg (PS) accusent l'Allemagne de mener "une politique à la Bismarck", la réplique fuse : "Il faut s'en prendre à Mme Merkel parce qu'elle est de droite, pas parce qu'elle est allemande!"

    "En 2005, c'est nous qui avions raison"

Lors de son intervention publique, Jean-Luc Mélenchon a critiqué le public de "réactionnaires applaudissant bestialement" le chef de l'Etat et "la ruine de tout ce que nous aimons", des 35 heures à la retraite à 60 ans. "Monsieur Sarkozy aurait mieux fait de dire une seule phrase : "Françaises, Français, je vous prie de m'excuser"."

"Alors même que c'est le deuxième anniversaire du Traité de Lisbonne dont il s'est vanté d'être l'auteur (...) le voici qui fustige l'Europe du libre-échange, de la concurrence libre et non faussée", mais "c'est lui qui a organisé tout ça, c'est son aveu d'échec!". "C'est donc bien nous qui avions raison en 2005" lors du non au référendum!, a-t-il lancé, très applaudi.

    Harmonisation fiscale européenne par le haut

Souhaitant "briser les reins" des spéculateurs, le candidat a alors appelé à l'harmonisation fiscale par le haut en Europe, à la taxation des revenus du travail comme ceux du travail, à la relance de l'activité, et au refus des politiques d'austérité qui "ne mènent nulle part", comme en Grèce. "Si vous faites les moutons, vous serez tondus!", a-t-il lancé à ses partisans, appelant à la "résistance".

Avant lui, Clémentine Autain (La Fédération) avait aussi assuré ne "pas voir ce qu'on pouvait faire avec des comptes publics au régime minceur". Pour Pierre Laurent (PCF), face à une droite "qui trahit le peuple français", il ne peut y avoir qu'"un seul camp à gauche : celui du refus de l’austérité" et de la régression sociale.

    "N'acceptez pas l'alliance du centre"

    Dans ces conditions, tous ont lourdement critiqué la main tendue de François Hollande à François Bayrou qui va dans "le sens de la rigueur". "Si on veut faire perdre la gauche, continuons comme ça!", a lancé M. Laurent. Aux socialistes, M. Mélenchon a dit : "C'est nous le Front de gauche qui représentons l'alternative, aidez-nous, n'acceptez pas le choix qu'ont fait vos chefs" de "l'alliance au centre", "déguisement de l'alliance avec la droite".

 

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 18:01

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 10:08

meeting 1.12

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