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Malgré tous les discours, les députés socialistes viennent en s'abstenant sur le MES de laisser libre cours à la politique d’austérité de Nicolas Sarkozy et de ses alliés Européens. C'est inacceptable. Cette abstention jette le trouble sur l'attitude de la France vis à vis de l'Europe à l'issue des échéances électorales de 2012. Les électeurs de gauche ont besoin de clarté, il faut refuser de s'inscrire dans le futur traité Sarkozy-Merkel.
Les élus et militants du PCF et leur candidat à la présidentielle Jean Luc Mélenchon s'inscrivent dans une autre logique que celle de l'austérité pour les peuples et de l'explosion des richesses pour quelques uns ; il faut voter contre leur projet plutôt que de s'abstenir. En France comme en Europe il faut rejeter les politiques libérales qui s'attaquent à la démocratie et aux acquis sociaux. L'adversaire c'est la finance, pas les peuples.
Au Parlement Européen, les députés socialistes et écologistes français ont voté la résolution qui instaure la création du MES, véritable mise sous tutelle budgétaire des états par Bruxelles.
Le 23 février, à l’Assemblée Nationale française, le groupe socialiste s’est coupé en trois : sur 197 députés, 47 étaient absents dont 4 girondins, 130 se sont abstenus dont deux girondins (ce qui revient à faire passer le projet), 20 ont voté contre dont deux girondins. Le groupe communiste et les Verts s'y sont opposés.
Le 28 février, au Sénat où la gauche est majoritaire, il peut y avoir une séance de rattrapage… si, souhaitons-le, les sénateurs socialistes ne se réfugient pas dans l’abstention.
Les syndicats et le patronat se retrouvent pour discuter de la nouvelle offrande du président au MEDEF. Deux jours après son intervention télévisée du 29 janvier, Sarkozy fait adopter par l’assemblée un article de loi, l’article 40 (proposition Warsmann) du code du travail autorisant les entreprises à moduler l’organisation et le temps de travail sans accord du salarié. L’objectif du gouvernement est de casser la jurisprudence actuelle favorable au salarié et d’imposer que l’accord collectif ne puisse être contesté par le salarié qui risque alors d’être licencié pour faute et sans indemnisation.
Le président de la république met les syndicats au pied du mur et le premier ministre donne deux mois pour que cette question soit débattue et réglée.
Il s’agit là d’un nouveau coup de frein à un mouvement commencé il y a 171 ans. Les premières limitations du temps de travail datent de 1841 fixant le temps de travail des enfants à 10h, puis en 1848 interdisant la journée de plus de 12 heures. Les luttes ouvrières permettent d’obtenir, en 1936, la semaine des 40 heures et deux semaines de congés payés puis viendront les 39 heures, la cinquième semaine de congés, les 35 heures.
Pas question de se retrouver 171 ans en arrière, arrêtons cette casse sociale organisée par un capitalisme toujours plus gourmand.
Réagissons : seul le front de gauche propose des solutions, demandez son programme, l’humain d’abord. (Serge Gros)
La transparence des parrainages est la moindre des choses
Le Conseil constitutionnel a rejeté la demande de Marine Le Pen, Corine Lepage et Christine Boutin de rétablir l'anonymat des 500 parrainages d'élus nécessaires pour concourir à l'élection présidentielle. Le PCF se félicite de cette décision qui évite de rajouter de l'opacité à un système présidentiel déjà très contestable. La transparence des parrainages est la moindre des choses ; c’est en tout cas bien mieux que la tenue de camouflage.
Il est normal que les citoyens puissent savoir à qui leurs élus locaux et nationaux apportent leur soutien politique.
Cette république monarchiste est en fin de course et ce n’est pas d'un simple toilettage du dispositif électoral présidentiel dont nous avons besoin. L'oligarchie doit cesser de gouverner. Pour restaurer une démocratie véritable, le Front de gauche propose la construction d'une VIe république. Le 18 mars, le PCF et ses partenaires du Front de gauche organiseront une grande mobilisation populaire place de la Bastille pour faire grandir cette exigence.
Entendu à la télé
Au cours de sa énième prestation dans le journal de 20 heures de France-2 du 22 février, le candidat-président Nicolas Sarkozy a proposé une loi pour interdire les "retraites-chapeau", en précisant : « Il y a une partie des dirigeants qui ne veulent pas comprendre que le monde d'aujourd'hui est différent. Il y a des choses qui choquent, et qu'on ne peut pas accepter »
Lu dans Sud-ouest du 25 février 2012
Tirons la conclusion que les élus UMP et leurs alliés de droite ne sont pas choqués par les retraites chapeaux et qu’ils n’ont pas compris que le monde d’aujourd’hui est diffèrent. En fait, c’est aussi simple que la lutte des classes, ils défendent à merveille les intérêts de leurs amis du CAC 40.
Quelle mouche a piqué François Hollande pour qu’il déclare le 13 février à un journaliste britannique « Aujourd’hui il n’y a plus de communistes en France »
Dérapage, maladresse, perle, rêve ou fantasme ? Presque risible quand on sait que dans sa ville de Tulle, le premier adjoint au maire PS est une femme communiste et qu’il est élu président du conseil général de Corrèze grâce à l’apport des voix des conseillers généraux communistes.
Mais le plus grave de ses déclarations est ailleurs quand il précise que « La gauche a été au pouvoir pendant 15 ans, au cours desquels nous avons libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n’y a rien à craindre. ». Quel aveu.
En clair, il dit aux marchés financiers « Ne craignez rien de moi ».
On est bien loin du meeting du Bourget au cours duquel il désignait le monde de la finance comme son adversaire. Vraiment, ça manque de clarté.
Ma conclusion : quand Hollande rassure les banquiers de la City de Londres et les marchés financiers, moi, homo communistis survivant, il m’inquiète car ne pas s’en prendre au Capital, c’est ne pouvoir rien rendre au Travail, ni financer le Social. Michel Becerro
Deux poids, deux mesures ! On a beau savoir que les médias sont détenus par des grands patrons du CAC40 propriétaires d’entreprises d’armements, de compagnies pétrolières, de constructeurs d’avions, etc. et que leur but est de contribuer à la construction d’une opinion publique qui n'aille pas à l'encontre de leurs intérêts (ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle le quatrième pouvoir), on peut constater qu'en ce moment ils se distinguent particulièrement. Les derniers chiffres du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) confirment que le Front de gauche est particulièrement mal traité par les médias. Pour les journaux télévisés les chiffres de janvier 2012 parlent d'eux mêmes; 3h43 pour l'UMP, 3h25 pour le PS et 27 minutes pour le front de Gauche. Ne parlons pas du PCF dans les chaines d'infos: 39 heures pour le PS, 23 heures pour l’UMP, 3h 43 pour le FN et 27 minutes pour le PCF qui est pourtant le troisième parti français en termes d’adhérents, d'élus et de parlementaires. Sur les plateaux de télévision, le PCF et le Front de Gauche mais aussi d'autres sont remplacés par des "experts" maison dignes des « Nouveaux chiens de garde ».
Lors de la venue de Jean-Luc Mélenchon à Talence, en présence de 3 000 personnes, pas un mot de commentaire dans Sud-ouest le lendemain. Ces discriminations sont en contradiction avec les règles les plus élémentaires de déontologie en matière de pluralisme et de débats d'idées. Tout en sachant que le monde des affaires peut compter sur les rédactions des grands médias privés et publics qui sont à leur service, de la connivence des journalistes en cours, de personnages politiques de droite mais aussi certains dit de gauche car tous font partie de cette grande famille de la pensée unique, pour une politique d'austérité.
Peut être pour me conforter, je me dis que le programme du Front de Gauche dont le but est de remettre en cause réellement les injustices sociales, le pouvoir de la finance et de mettre l'humain d'abord avant le fric, doit poser problème pour cette caste de bien pensants. Daniel Gondat.
En proposant de généraliser le travail du dimanche, Nicolas Sarkozy s'en prend une fois de plus aux conditions de vie de ceux qui n'ont pas la possibilité de refuser le pire. Je m'oppose absolument et formellement au travail du dimanche qui détruit la vie de famille et se met au service d'un consumérisme aveuglé. Je dénonce cette escalade de trouvailles contre les petits bonheurs simples de la vie des gens simples.
Communiqué de Jean-Luc Mélenchon. Publié sur Humanité (http://www.humanite.fr) le 17 février 2012
Concernant l’évolution 2011
Retenons l’essentiel d’un constat d’une situation financière saine. L’étude des documents à venir sur l’exercice 2011 permettra de se faire une idée précise sur la réalisation du budget en regard de ce que le conseil municipal a voté en 2011.
Concernant le contexte et les perspectives
La question est de savoir si la politique communale doit se trouver ligoter par une règle du jeu décidée par les marchés financiers et la banque centrale européenne. Notre adversaire, c’est la finance. Un adversaire, ça se combat. Donc résistance et pas soumission.
Les communistes (ça existe encore) font deux propositions :
Concernant la fragilisation des ressources
Certes soyons attentifs mais sans jouer à se faire peur. Les conséquences des mesures du gouvernement actuel sont bien réelles et pèsent sur les financements des collectivités locales. Ces mesures répondent à l’objectif de réduire le cout social des services à la population afin d’augmenter les capitaux à mettre à la disposition des marchés financiers spéculatifs ou profitables. Mais là n’est pas le seul but car il s’agit aussi de faire admettre la nécessité sinon l’obligation de privatiser des services publics rentables ou de réduire les structures des collectivités territoriales vers la suppression des communes, des conseils généraux, des conseils régionaux. Et là encore, c’est la résistance qui est à l’ordre du jour.
Concernant la définition des politiques prioritaires
Soyons attentifs aussi au sens des mots car trop souvent définir des politiques prioritaires cachent mal la suppression ou la réduction de projets utiles mais non jugés prioritaires.
Carbon-Blanc les élus communistes 16 février 2012