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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 18:26
Nos députés et sénateurs accordent les pleins pouvoirs aux prédateurs financiers

Le 15 juillet 2015, une majorité écrasante de députés (412) et sénateurs (260) se sont prononcés pour l'accord imposé à Athènes par les dirigeants libéraux et sociaux-démocrates de la zone euro.

Les élus communistes/Front de Gauche ont unanimement voté contre. Les écologistes, de leur côté, se sont partagés entre une majorité de 9 pour, 3 votes contre et 4 abstentions. Les députés socialistes, avec 2 votes contre, 9 abstentions seulement, ont massivement choisi de soutenir le texte. A droite, les ex-UMP ont été 41 à s'opposer et 35 à s'abstenir. 

Souvenons-nous du 29 mai 2005, en France, lors du référendum sur le traité constitutionnel européen. Contre l’avis des dirigeants européens, de la quasi-totalité des médias, contre les appels à voter oui de la quasi-totalité des partis du PS à l’UMP en passant par le centre, le Non l’avait emporté. Dans les mois qui ont suivi, les dirigeants européens et leurs alliés français de droite et socialistes ont bafoué le NON du peuple français.

En juillet 2015, le Peuple grec est lui aussi dépossédé de sa victoire par une armée étrangère aux armes redoutables, sortes d’admnc (Armes de destruction massive non conventionnelles) : costumes trois pièces, dents longues et attaché-case.

Nos députés et sénateurs accordent les pleins pouvoirs aux prédateurs financiers

Le respect des choix souverains des peuples doit être la règle.

Mais au fond, qui aura pensé que les dirigeants européens au-delà de leur rôle de fidèle garant du système capitaliste, auraient pu soutenir une volonté citoyenne (Syrisa) qui a mis en déroute et balayé électoralement leurs amis politiques grecs tant de droite (Nouvelle démocratie) que socialiste (Pasok).

Comment pourraient-ils permettre à l’expérience grecque de réussir dans sa politique anti-austérité, ouvrant le risque de créer la contagion parmi les autres peuples européens. Leur réponse est tout à la fois une réponse économique de sauvegarde du capital, mais surtout une réponse éminemment politique de conservation du pouvoir et de tout ce qui va avec.

Ce qui s’est passé témoigne de la violence des dirigeants européens, de la BCE et du FMI, piétinant la démocratie et punissant un peuple qui ose dire non à l’austérité. Le peuple grec a su et pu gagner deux victoires internes, les législatives du 25 janvier et le référendum du 5 juillet. Il n’a pas su ou pas pu confirmer en externe face à l’Europe actuelle. Et alors ! Est-ce la fin de l’histoire ? Bien sûr que non ! Il reste des pages à écrire, avec confiance et à plusieurs mains.

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