Ce mardi 2 avril après-midi s'ouvre, pour quatre jours et demi, l'examen du projet de loi qui transcrit l'accord national interprofessionnel (ANI). Le scénario rêvé par le gouvernement d'une adoption sans vague par les députés s'éloigne à mesure que des convergences se font jour à gauche pour amender sérieusement le texte.
A défaut de pouvoir, par le vote des députés obtenir le retrait total du texte, il est possible de construire des convergences pour l’améliorer ou en atténuer les aspects négatifs. Ces convergences sont possibles avec des élus écologistes, radicaux de gauche ou de l’aile gauche du PS sur nos 4500 amendements ou sur les leurs.
Tout ce qui pourra permettre d’ouvrir des brèches, dans l’intérêt des salariés, les députés et sénateurs communistes et Front de gauche s’y engouffreront.
La journée d’action lancée pour le 9 avril par la CGT, FO et Solidaires viendra conforter l’action parlementaire et réciproquement.