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Bienvenue sur le blog du collectif des communistes du Canton de la Presqu'île

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 10:57

La bataille des salariés de l’entreprise Lagarde à St Loubès, pour maintenir leur production sur le site, dure maintenant depuis deux ans.

Deux ans à démontrer que l’entreprise est viable, que le plan de charges existe, que celui-ci répond à des besoins locaux et nationaux : agriculture, viticulture, bois, entretien, environnement.

Face à cela, les décisions d’un groupe financier ne tient aucun compte des hommes et de leur avenir et installe le fatalisme et le pourrissement du conflit en espérant le silence.

Les élus communistes sont intervenus à la Région, au Conseil général, à la Mairie, pour porter les arguments justes des salariés de cette entreprise.

Aujourd’hui malgré un carnet de commande rempli, ils sont au chômage technique. On leur promet une rencontre à la Préfecture, avec les responsables politiques de l’Etat, de la Région, du Conseil général, et le responsable du Holding financier.

Mais déjà on leur a refusé un repreneur. Le but est bien de fermer l’outil de production ici à St Loubès.

Dans cette période de campagne électorale où chacun y va de son discours pour sauver les entreprises françaises, pour produire en France, on pourrait ironiser en disant que tout le monde est d’accord, donc il ne devrait y avoir aucun problème pour maintenir cette entreprise. Mais le pouvoir de l’argent conserve aujourd’hui trop de soutien politique pour qu’il en soit autrement.

Tout cela n’est pas fatal : Les entreprises Lejaby et Photowatt ont été soi-disant « sauvées » en grandes pompes médiatiques par le président de la République, pendant que des centaines d’autres ferment dans le silence.

En Gironde, terre de gauche, il y a un président de Conseil général un président de Conseil régional, un président de la CUB, sur la circonscription un sénateur, une députée maire et un maire à St Loubès. Tous socialistes.

Les communistes de la section de la Rive droite proposent que soit fait barrage ensemble aux intentions des actionnaires qui n’en n’ont rien à faire des femmes et des hommes, et des entreprises.

C’est cette bataille qui est au centre des élections présidentielle et législatives. C’est celle que mène le PCF avec le rassemblement Front de Gauche.  (article paru dans Les nouvelles)

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