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Personne n’aura oublié et les communistes, moins que personne, que la discussion sur les rythmes scolaires à Carbon-blanc, leur a valu d’être sanctionnés pour désaccord.
Rappelons-nous qu’au cours de la réunion du conseil municipal du 28 mars, les élus communistes avaient suggéré que la réforme soit reportée à la rentrée 2014. Ce temps aurait été mis à profit pour construire et affiner la mise en place des rythmes scolaires avec tous les acteurs concernés: municipalité, enseignants, parents, représentants des élèves, représentants des personnels de service et d'animation, associations locales, de façon multilatérale et interactive.
Notre suggestion n’a pas été entendue et la décision locale se traduit par une mise en place de la réforme dès la rentrée 2013. (Se référer à CB magazine de juillet 2013).
A quelques jours de la rentrée, nouvelle formule, la question n’est pas de savoir qui a eu raison de décider 2013 ou 2014. La question n’est pas de féliciter les uns et de blâmer les autres, d’être fier d’avoir décidé et de faire la leçon aux autres. La question n’est pas de savoir si « ceux qui veulent le bien des petits » ne sont que dans un camp.
Les vraies questions sont ailleurs : Peut-on avoir un avis différent, contradictoire sans courir le risque de la punition publique ?
Dans quelques jours, toutes les communes vont être mises à l’épreuve des faits, enfin pas toutes car seulement 17% des communes concernant 22% des élèves ont opté pour 2013 , les autres ayant reporté à la rentrée 2014.
A Carbon-Blanc, les communistes souhaitent que les conditions soient réunies et notamment celle du financement qui ne doit pas désengager l’Etat de la mise en place de sa réforme. Les éléments inconnus restent nombreux : quels contenus des ateliers ? Quel encadrement, quels effectifs, quelle formation, quel statut des personnels ? Quel coût pour les familles et les contribuables ? Quel va être le choix des parents à temps partiel du mercredi ? Et s'ils décident le retour à temps plein (ce qui serait compréhensible en termes de pouvoir d’achat), quel sera l’impact sur l’Alsh et ses capacités d’accueil ?
Au moment où le gouvernement se contorsionne pour annoncer les « efforts » supplémentaires auxquels il faudrait s’astreindre pour grappiller quelques euros sur les prochaines années et « sauver » le système des retraites, Challenges publie son classement des Français les plus riches. Et pour eux, ça va scandaleusement bien.
Avec 330 milliards d’euros, la fortune des 500 Français les plus riches a augmenté de 25 % en un an, alors que le reste du pays entrait en récession. Le nombre de milliardaire français a d’ailleurs augmenté, de 45 l’an passé à 55 cette année. C’est Liliane Bettencourt , l'héritière de l'Oréal, qui a connu la plus belle croissance de patrimoine, talonnant Bernard Arnault PDG de LVMH, pour la plus grosse fortune française. Cette nonagénaire a gagné près de 8 milliards d’euros en une année, avec une fortune maintenant évaluée à 23,2 milliards.
En 10 ans, la fortune de ces 500 nantis a été multipliée par 4 et les dix premiers du classement ont vu leur fortune croître de 30 milliards en douze mois, pour atteindre 135 milliards.
Dans le contexte d’austérité généralisée imposée aux classes populaires de nombreux pays, en Europe notamment, on se demande si le plus choquant est la progression du nombre de ces milliardaires ou l’explosion spectaculaire de leur fortune globale. Sans doute les deux ! Car lorsque le magazine Forbes avait publié sa première liste de ce genre, il y a vingt-sept ans, on comptait alors seulement 140 milliardaires, dont la fortune cumulée était évaluée à 295 milliards de dollars. Les 1 426 super-riches de 2013 ont, eux, accumulé quelque 5 400 milliards de dollars (contre 4 600 milliards l’an dernier). C’est désormais prouvé : pendant leur « crise », les affaires continuent... pour eux.
La première décision de Philippe Martin comme ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, après l’éviction de Delphine Batho, licenciée pour impertinence gouvernementale est d’augmenter les tarifs d’électricité de plus de 5 % pour 2013 et 5 autres % en 2014.
Il s’agit de la plus forte hausse de ces dix dernières années. A défaut d’être chaud, l’hiver s’annonce coûteux !
Cette augmentation est inacceptable alors que l'entreprise a dégagé un résultat d'exploitation de 16 milliards d'euros en 2012, en hausse de 7,7% . Elle porte exclusivement sur les tarifs règlementés pour les particuliers : une fois encore les grandes entreprises en sont préservées.
Si EDF doit disposer de moyens financiers pour faire face à ses charges, le Parti communiste considère que d’autres solutions doivent être utilisées. Ainsi l'État, qui est actionnaire majoritaire d’EDF, détenant 84,48% de son capital, prélève 2,3 milliards d’euros de dividendes par an. Nous proposons donc que l'État, fasse l’impasse sur cette recette pour son budget général et permette à EDF de consacrer cette part de son chiffre d’affaire à ses activités.
Les dirigeants politiques français et européens, de droite ou sociaux-démocrates et socialistes qui ont œuvré à la privatisation d’EDF et à la casse du service public ont menti en affirmant que l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie ferait baisser les prix. C’est le contraire qui se passe, au bénéfice des actionnaires, dont la valeur de l'action s'est envolée en 2013 (21,63 € au 23 aout 2013 contre 14,22 au 2 janvier 2013). Soit une progression de 52 %. Qui dit mieux !
C’est pour cette raison que les communistes défendent la création d’un pôle 100 % public de l’énergie et préconisent la création d’une commission pluraliste (élus, salariés, particuliers, entreprises, associations et partis politiques) pour fixer en toute transparence les tarifs de l’énergie.
Dimanche 7 juillet. Je m’attelle au dernier article pour le blog, avant reprise fin août, sauf urgence, (par exemple, réédition de la nuit du 4 aout 1789, l'Assemblée nationale abolissant les privilèges féodaux modernes : paradis fiscaux, exonérations patronales, cadeaux en tout genre entre amis, copains et coquins, etc.).
J’ai conscience de la contradiction qu’il y a entre la mise en sommeil d’une expression politique alors que persiste le maintien en éveil des mauvais coups qui se trament dans ces deux mois d’été léthargiques. Je veux parler de la retraite.
Il ne faut pas tourner autour du pot. L’issue de cette question sociétale sera fonction du rapport des forces.
La gauche historique, politique et syndicale ancrée dans le progrès social et sociétal réussira à mettre l’être humain au centre de son action.
Les forces qui tirent en arrière, l’œil braqué sur leur règle à calcul, le cours de leurs actions et le résultat de bas du bilan, réussiront à imposer leurs arguments éculés.
J’en prends un au hasard : « on vit plus longtemps, il est normal de travailler plus longtemps ».
Le Medef dit cela. Normal, c’est une logique de classes. Mais François et Marisol le disent aussi. Là, c’est moins logique. Il y a un os. Est-ce qu’on se prépare à dire : le Medef en rêvait, le PS l’a fait. J’ose croire à une prise de conscience.
Car l’argument est nul, facilement contestable et transposable. Par exemple, si on vit plus longtemps, c’est parce qu’on travaille moins dur et moins longtemps. C’est une chance que l’on doit au progrès social, technologique et scientifique.
Poussons leur argument jusqu’à l’absurdité : si on vit plus longtemps, on travaille plus longtemps. Alors pourquoi, l’essentiel des chômeurs sont des jeunes de moins de 25 ans et des seniors de 57 ans et plus ?
Deuxième absurdité. Si la durée de vie ou de l’espérance de vie devient le critère de l’âge de départ à la retraite, comment gère-t-on au nom de la justice et de l’égalité, un âge de départ à la retraite avancé pour les hommes qui vivent moins longtemps que les femmes, un âge de départ encore plus avancé pour les ouvriers qui vivent moins longtemps que les cadres.
J’entends un camarade socialiste me disant : « oui mais Hollande, il ne veut pas repousser l’âge de départ à la retraite, il veut seulement allonger la durée de cotisations ».
Encore un énarque qui n’a pas fréquenté l’école de la vie et qui veut nous prendre pour des demeurés.
Pas besoin de sortir de l’Ena pour savoir que s’il faut cotiser 43, 44 ou 45 annuités, l’âge de départ à la retraite à taux plein sera arithmétiquement repoussé. En tout cas, moi qui n’ai fréquenté que les bancs de l’école de la République, Camille Maumey à Cenon (instituteur communiste arrêté le 22 novembre 1940, interné au camp de Mérignac et fusillé le 24 octobre 1941 à Souges par les allemands), j’ai compris l’enfumage.
Je m’en tiens là pour l’instant.
Rendez-vous fin août et notez sur votre agenda que vous êtes pris le 10 septembre pour noble cause
Grèves et manifestations pour les retraites le 10 septembre 2013 à l’appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires
D’ici là, suivez l’information sociale.
Michel Becerro. Carbon-blanc 7 juillet 2013