Une formidable course de vitesse est engagée entre le pouvoir exécutif, devenu minoritaire à gauche et dans le pays, et l’immense majorité qui a porté cette gauche au pouvoir pour sortir des politiques de droite afin que la vie de chacun s’améliore. À l’opposé de leurs engagements, les locataires de l’Élysée et de Matignon indexent toujours plus la politique, nos vies, l’avenir de la jeunesse, celui du pays, sur les exigences du grand patronat et des milieux financiers, les oukases de Bruxelles et les rodomontades de la droite allemande. Une telle situation, inconnue à ce point dans l’histoire de la gauche française, appelle une mobilisation exceptionnelle de toutes celles et ceux qui refusent que ses valeurs soient sacrifiées sur l’autel d’un prétendu réalisme économique qui n’est en fait que le paravent du service aux rentiers de la finance et de l’immobilier.
Depuis des décennies, ici et ailleurs, l’expérience montre que les concessions permanentes au grand capital n’ont produit aucun résultat positif. L’efficacité économique ne peut passer en effet que par la justice, le progrès social et écologique.
Cette mobilisation peut commencer dans quelques jours, dans le plus grand rassemblement populaire, festif et citoyen que constitue la Fête de l’Humanité.