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Bienvenue sur le blog du collectif des communistes du Canton de la Presqu'île

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1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 00:08

La baisse de la DGF (dotation globale de fonctionnement) et la loi NOTRe sont deux armes complémentaires dans l’arsenal du Gouvernement pour accélérer la mise à mort des communes et préparer l’opinion à ce deuil.

Utilisées de façon parallèle, elles additionnent l’asphyxie par le fric et la perte de compétences par l’éloignement des lieux de décisions des activités et des travaux de proximité au quotidien sur le territoire communal.

La baisse de la DGF n’a pas fini de faire couler l’encre car voilà bientôt venu l’époque des budgets municipaux et les communes sauront alors, de combien, elles vont être à nouveau spoliées, au risque de limiter leurs missions… donc affaire à suivre.

Quant à l’application de la loi NOTRe à Carbon-blanc et dans d’autres communes proches, force est de constater que, de ci de là, ça rue dans les brancards. De quoi s’agit-il ?

Courant octobre, en application de la loi, le Préfet s’est adressé à tous les maires pour leur soumettre et recueillir leur avis, dans un délai de deux mois, sur son projet d’élaboration du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI).

Les réactions relèvent plus de la fronde que de l’allégeance. Ainsi, le conseil municipal de Carbon-Blanc a émis un avis défavorable sur la dissolution du Sivom (ordures ménagères), du Sigram (assistances maternelles), du Sivoc (vocation culturelle), du Syndicat départemental de la Maison des syndicats (seuls les élus socialistes carbonblanais ont adopté le projet préfectoral). Même avis défavorable des conseils municipaux d’Ambès, d’Ambarès, de Saint-Louis de Montferrand.

Concernant spécifiquement le Sivom, le désaccord est encore plus global. Sur les 11 communes qui le composent, 8 sont hostiles à la dissolution : Artigues, Bassens, Bouliac, Carbon-blanc, Cenon, Floirac, Lormont, Saint-Eulalie.

Le Préfet a jusqu’au 31 mars 2016 pour « trancher » et décider des dispositions nouvelles qui prendraient effet au 1er janvier 2017.

En conclusion, c’est peu de dire que la loi NOTRe du gouvernement rencontre de la résistance de la part des communes y compris celles à majorité socialiste.

Pour leur part, les communistes sont hostiles à toute marche forcée qui, pour des « économies illusoires », éloignerait, encore plus, les citoyens des lieux de décision concernant les services quotidiens de proximité.

Le projet du préfet subit des turbulences
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1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 00:05

L’ombre de Macron a plané sur la Métropole et sur ses communes rattachées.

Un nouveau pas en arrière pour le contrat social vient d’être fait par les élus de droite et socialistes du conseil métropolitain et de différents conseils municipaux de villes de la Métropole. Il s’agissait ces jours derniers de mettre en musique l’ouverture des commerces 8 dimanches par an, au lieu de 5, en application de la loi Macron.

Le 18 décembre, le conseil de Métropole donnait son feu vert dans l’union de droite et socialistes après concertation avec les maires des communes et avec la Chambre de commerce et d’industrie, c’est à dire le patronat local. Dans les jours qui précédaient, les conseils municipaux, toujours dans cette même union, à Bordeaux, Le Bouscat, Ambarès, Bouliac, Gradignan, Lormont, Mérignac, Pessac et Talence Saint-Aubin de Médoc, (source Direct Matin du 22 décembre) votaient pour l’augmentation des dimanches travaillés. Certaines ont décidé de ne rien changer et maintiennent les cinq dimanches autorisés. Il s’agit du Haillan, de Cenon, d’Eysines, d’Artigues, de Floirac et de Saint-Médard-en-Jalles.

Au conseil de Métropole, les élus communistes par la voix de Max Guichard se sont élevés contre ce nouveau recul au profit de la société de consommation, dans un secteur d’activité miné par les bas salaires et la précarité..

Nb : Selon un sondage Odoxa paru le 5 décembre dans le Parisien/Aujourd'hui en France, 68% des Français sont favorables à l'ouverture des magasins le dimanche, mais pour 53% d’entre eux à condition que ce ne soit pas eux-mêmes qui travaillent, Comment ne pas voir dans ce sondage un véritable recul social doublé d’une montée des égoïsmes !

 

L'ombre de Macron...
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1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 00:03

Un répit est un répit mais utiliser les chiffres pour transformer un répit en baisse est du domaine de la tromperie.

Sud-ouest du 25 décembre indique « Emploi - Lueur d’espoir pour le chômage » en s’appuyant sur la baisse infime du nombre de chômeurs de la catégorie A.

Il faut ensuite fouiller entre les lignes et tenir compte des chômeurs des catégories B et C, pour découvrir que la petite baisse est en vérité une petite hausse. Le cadeau de Noël de Pôle Emploi est donc reporté et l’engagement de François Hollande d’inverser la courbe du chômage est contrarié par la vérité des chiffres.
 

 

Baisse du chômage : effet d'optique
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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 17:36
Ma contribution au débat

Il n’y a que Manuel Valls pour estimer que les résultats des élections régionales ne montrent qu’une seule défaite : celle du Front National. Plus la ficelle est grosse…

Pourtant, il n’y a pas besoin d’être grand observateur de la vie politique pour voir que la défaite elle est avant tout celle de la politique gouvernementale et par répercussion celle du parti qui la soutient : le parti socialiste, entrainant malheureusement tout le concept de gauche dans sa chute.

Les reculs, ils sont dans toutes les régions y compris dans celles ou le Ps et certains de ses alliés conservent les manettes.

Pire encore, l’humiliation dans les régions où le peuple de gauche s’est vu imposé la capitulation de l’appel au sommet des trois, Hollande, Valls, Cambadélis à voter pour la droite dans le Nord Pas de calais, Provence Côte d’Azur et Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine.

Le comble du comble est dans le Nord Pas de Calais ou la droite prend la région avec les voix socialistes alors que le total des voix de gauche du 1er tour était supérieur aux voix de droite. Cette région a vécu une nouvelle version des Bourgeois de Calais remettant les clés de la ville.

Le prix payé à l’abandon des engagements présidentiels pris devant le peuple de gauche est très lourd pour ne pas dire mortifère

Le PS en paye un lourd tribut mais le Front de gauche et les communistes ne sont pas épargnés en voyant leur électorat stagner.

Faut-il voir là une carence de visibilité des programmes et des idées défendues, un déficit d’explications et d’arguments, une usure de l’électorat déçu voire écœuré à juste titre par les espoirs trahis, les abandons des grandes valeurs de la gauche de solidarité et de progrès social ?

Va-t-on avoir les moyens de trouver collectivement les réponses ? Faisons l’effort.

J’oserai dire qu’il n’y a pas le choix.

D’autant plus que vont resurgir les vieux clichés de l’Union sacrée. Des voix vont monter pour vanter soit le ni droite, ni gauche soit l’urgence d’une grande coalition de la droite et de la gauche, nouvelle version du slogan Tous ensemble, Tous ensemble.

Il pourrait sortir de cette rencontre entre le libéralisme de droite et le libéralisme de gauche de formidables avancées sociales telles celle de la généralisation du travail du dimanche et de nuit, pour répondre à ce besoin impérieux de l’évolution mercantile de la société moderne.

Nenni ! Le monde du travail et le peuple de gauche en particulier n’ont rien à attendre ni du mariage de la carpe avec le lapin qui n’ont jamais fait de petits, ensemble, ni de la vie commune du renard dans le poulailler, ni de l’entente cordiale entre l’exploiteur et l’exploité..

Répondre aux évolutions de la société est nécessaire. Mais, est-on pour cela obligé de faire table rase des fondamentaux et notamment celui d’affirmer que le progrès social à un « coût » et que relever le défi des enjeux économiques et sociaux ne passera pas seulement par des solutions techniques ?

Alors oui ! Rien n’est possible pour le progrès social émancipateur sans les fondamentaux. Tout programme politique qui ne contiendra pas la lutte contre les inégalités est voué à l’échec.

Tout programme politique qui contiendra la lutte contre les inégalités sans évoquer une autre répartition des richesses créées par le travail est voué à l’échec.

Tout programme politique qui évoquera une autre répartition des richesses, sans prendre les mesures pour la réaliser est voué à l’échec.

Et sur ces fondamentaux de choix de société, il n’y a pas de concessions à faire.

Michel Becerro le 15 Décembre 2015

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 15:17
Communiqué régional du Pcf
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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 18:30

Résultats régionales et point de vue

La gauche de Carbon-blanc notamment socialiste subit une nouvelle saignée (voir ci-dessous tableau résultats régionales 2010 comparée à 2015). L’hémorragie est encore plus forte si on se réfère aux régionales du 21 mars 2004 1er tour ou Rousset obtenait 1731 voix et 55,34 %

Il ne faut pas tergiverser. Il s’agit d’un très mauvais résultat pour la gauche qui gouverne et pour la gauche dans toute sa dimension. Dans le même temps, le concept carbonblanais ni droite, ni gauche en prend un sérieux coup.

Les grands bénéficiaires sont la droite et l’extrême-droite ce qui est extrêmement grave pour l'avenir du pays et pour l'avenir de la démocratie ; Karl Marx ne disait-il pas que « celui qui ne connaît pas son histoire est condamné à la revivre ». Inquiétant n’est-ce pas !

Une des raisons fondamentales à cette énorme claque repose sur la mise en œuvre depuis dix ans de politiques gouvernementales successives d'austérité de plus en plus dures sans se préoccuper de l’opinion du peuple. Ce débat de fonds doit être mis à l’ordre du jour. C’est urgent car si le gouvernement persiste dans sa politique, il va continuer à nourrir la montée du Front national.

Si la volonté est de faire retrouver au peuple de gauche le chemin des urnes en faveur d’une politique de progrès social, il faut que Hollande, Valls et Macron cessent de piocher dans le programme libéral de la droite et cessent de penser que l’électorat communiste est seulement là pour apporter ses voix.

La France balafrée , la gauche carbonblanaise à nouveau écornée
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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 19:55
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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 09:42
Le Front de gauche pour l'Humain d'abord
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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 09:37

Elections régionales, l’essentiel de ce que vous devez savoir pour voter

C'est la première fois qu'on vote pour élire les conseillers régionaux de 13 nouvelles régions (au lieu de 22 auparavant).

Le premier tour a lieu le 6 décembre.

Quel mode de scrutin ?

il s’agit d’un scrutin de liste majoritaire et proportionnel en vue d’élire les conseillers régionaux pour 6 ans.

Comment ça fonctionne ?

- au 1er tour (le 6 décembre 2015), la liste de candidats qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés (+ de 50%) obtient automatiquement ¼ des sièges de conseillers régionaux. Les autres sièges sont alors répartis à la proportionnelle entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5% de suffrages exprimés.

- si aucune liste n’obtient la majorité absolue au 1er tour, les électeurs sont convoqués à nouveau pour un 2ème tour (le 13 décembre 2015). A l’issue du vote, la liste qui arrive en tête obtient automatiquement ¼ des sièges de conseillers régionaux. Les sièges restant sont répartis à la proportionnelle entre les listes qui obtiennent, lors de ce second tour, au moins 5% des suffrages exprimés.

Les listes qui réalisent moins de 5% n’ont aucun siège.

Qui peut voter pour les régionales et où ?

Toutes les personnes majeures (18 ans et +), inscrites sur la liste électorale de leur commune peuvent voter dans leurs bureaux de vote habituels. L'adresse du lieu de vote et le n° du bureau est indiqué sur la carte électorale.

Quelles pièces présenter pour voter ?

Il est obligatoire de présenter une pièce d'identité en même temps que la carte électorale pour voter. Cependant, les électeurs qui n'ont pas reçu leur carte électorale, l'ont perdues ou oubliées peuvent voter avec la seule pièce d'identité. L'essentiel est la pièce d'identité, mais laquelle ? Voici la liste des documents essentiels admis :

- carte nationale d’identité, passeport y compris si la date de validité est dépassée

- carte vitale avec photographie

- carte du combattant, d’invalidité civile ou militaire avec photographie en cours de validité

- permis de conduire

- carte Sncf de famille nombreuse avec photographie

- permis de chasser avec photographie délivrée par le préfet et en cours de validité

- livret de circulation délivré par le préfet aux gens du voyage, en cours de validité

- récépissé valant justification d’identité, délivré en échange des pièces d’identité en cas de contrôle judiciaire.

Ajoutons, pour les ressortissants européens admis à voter en France : carte nationale d’identité ou passeport établis par l’administration compétente de leurs Etats, titre de séjour et toutes les pièces indiquées ci-dessus.

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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 19:56
Pour les Carbonblannais et Carbonblannaises, rendez-vous à 11h50 devant la mairie

Pour les Carbonblannais et Carbonblannaises, rendez-vous à 11h50 devant la mairie

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