Par la voix de son ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, le gouvernement a décidé d’augmenter le SMIC de 2 % soit 1,40 % au titre de sa revalorisation et 0,60 % au titre de « coup de pouce ».
En fait de coup de pouce, c’est une simple pichenette de 6,60 euros par mois, bien loin d'une forte hausse comme le réclament certains syndicats, notamment la CGT et FO.
Bien loin également du programme du Front de gauche réclamant le SMIC à 1700 euros.
Les citoyens sondés par CSA/Humanité le 26 mai ne s’y trompent pas. 82 % des consultés jugent la mesure insuffisante pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés concernés.
L'augmentation du Smic était une promesse faite par François Hollande durant la campagne mais ne faisait pas partie de son programme. La montagne a accouché d’une souris.
Comme le laisse entendre le journal SudOuest du 25 mai, les voix patronales l’ont emporté sur les voix syndicales et citoyennes.