Les élus communistes à la CUB, avec les militants du PCF, ont tenu une conférence de presse le 22 octobre, la veille de la pose de la travée centrale reliant les quatre piles et donc les deux rives. Ainsi est réalisé ce franchissement rive droite/rive gauche porté depuis 30 ans par les communistes à partir de deux idées simples :
Créer une traversée intra-urbaine fluidifiant les déplacements domicile-travail des habitants et salariés des deux rives et garantir un transport en commun public par rail, connecté en boucle à la ligne de ceinture SNCF.
Le travail demande à être fini. En effet, pour les communistes et leurs élus, c’est seulement quand le raccordement, par tram, ou tram-train, des gares de Cenon Pont Rouge et Cracovie, sera réalisé que « la fête sera complète ».
Et ils alertent à nouveau sur « les limites objectives de la fonction «routière» de ce franchissement », avec la pression à venir pour les déplacements domicile-travail, liés à l’urbanisation en cours ou en projet sur les deux rives de part et d’autre du pont.
Pour eux, seule « l’ambition d’un maillage du réseau de transport en commun réorienté vers le rail, plus écologique, plus sûr, plus rapide, plus efficace, plus économique » garantira le succès in fine, de ce pont, avec un tram-train de ceinture qui pourrait devenir cette épine dorsale d’un réseau drainant Bassins à flot, Cracovie- Bruges, Caudéran, Arlac, Pessac, Saint-Jean, Benauge, Cenon Pont rouge et Bastide Niel, avec les lignes de bus en correspondances afin aussi de désengorger la ville saturée.
Ainsi l’œuvre d’art sera aussi œuvre utile.
Concernant son nom qui aura fait l’objet d’une passe d’arme aussi futile que dérisoire entre PS et UMP, il sera officiellement le pont « Chaban-Delmas ».
Les communistes étaient partisans de lui laisser son appellation populaire Bacalan-Bastide. Gageons que « BaBa » il restera.