Laborieux et incapable d’obtenir le moindre résultat sur l’emploi et la croissance, le président de la République dans sa traditionnelle interview du 14 juillet propose de ne rien changer pour les trois prochaines années, en déroulant fidèlement le fil que lui dicte le MEDEF avec son pacte de responsabilité.
S’il reconnait une erreur sur sa promesse d’inverser la courbe du chômage, c’est celle d’avoir communiqué dessus. Contre toute réalité, il propose de continuer la même politique qui enfonce chaque jour de plus en plus nombre de citoyens dans les difficultés…. sauf les fortunés et les financiers.
Assemblée nationale 3 juillet 2014 : Les députés socialistes et radicaux de gauche gèlent les pensions des retraités, supérieures à 1 200 € mensuels
Magazine « Challenges » du 10 juillet 2014 : Les 500 plus grandes fortunes françaises ont grossi de plus de 15 % en un an, atteignant une richesse globale de 390 milliards d'euros. « Les Français les plus riches ne connaissent pas la crise », écrit le magazine, qui ajoute que, depuis 1996, la fortune cumulée des 500 plus riches a quintuplé, et celle des dix premiers du classement a été multipliée par plus de sept.
En conclusion, le 14 juillet 2014, ce n’est pas une révolution. C’est « j’échoue mais je continue ».
Il reste des bastilles à prendre.