¨ Déclarer la guerre au chômage et combattre le projet de loi écrit par le Medef contre le code du travail
Le nombre de chômeurs a bondi en mars (23e mois consécutif de hausse) pour atteindre un pic historique, avec 3,224 millions d'inscrits (+36.900 en un mois). Sont particulièrement touchés les plus de 50 ans et les jeunes de moins de 25 ans.
Utiliser le mot record comme le font le plus souvent les médias est indigne. Le chômage n’est pas une discipline sportive. 3 224 000 chômeurs, ce n’est pas un record, c’est un désastre national, notamment industriel. C’est un drame humain pour des centaines de milliers de familles.
Pétroplus ! Liquidé, Arcelor ! Liquidé, Psa ! Liquidé, Chantiers de Saint-Nazaire ! Menacé. Ça devient dramatiquement banal.
La boite à outils gouvernementale ne fait pas la preuve de son efficacité.
Les communistes proposent d’arrêter ce bricolage, fait à coup de baisses du « coût du travail », d'allègements d'impôts sur les sociétés, de renforcement de la monarchie patronale à l'entreprise, de reculs de la sécurité de l'emploi pour les salariés et de casse des services publics.
Cette politique « made in Medef » est incapable de faire baisser le chômage. Elle encourage la croissance financière des capitaux contre l'emploi, la formation, les salaires et la croissance réelle.
Pour sauver l’emploi et maintenir des secteurs nécessaires à l’économie du pays, d’autres leviers, proposés par les communistes, sont possibles. Citons-en quelques-uns :
Þ La Nationalisation de secteurs clés utiles au pays,
Þ L’interdiction des licenciements boursiers (engagement de Hollande non tenu à ce jour),
Þ La création d’un pôle public financier pour mettre l’épargne au service de l’économie régionale et nationale et non à la spéculation,
Þ Sans oublier le combat à mener contre l’accord dit de sécurisation de l’emploi, tout bénef pour le Medef, lequel applaudit des deux mains cette nouvelle atteinte au code du travail et aux accords d’entreprises protecteurs des droits des salariés. Le Peuple de gauche n’a pas voté pour ça.