Quelle mouche a piqué François Hollande pour qu’il déclare le 13 février à un journaliste britannique « Aujourd’hui il n’y a plus de communistes en France »
Dérapage, maladresse, perle, rêve ou fantasme ? Presque risible quand on sait que dans sa ville de Tulle, le premier adjoint au maire PS est une femme communiste et qu’il est élu président du conseil général de Corrèze grâce à l’apport des voix des conseillers généraux communistes.
Mais le plus grave de ses déclarations est ailleurs quand il précise que « La gauche a été au pouvoir pendant 15 ans, au cours desquels nous avons libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n’y a rien à craindre. ». Quel aveu.
En clair, il dit aux marchés financiers « Ne craignez rien de moi ».
On est bien loin du meeting du Bourget au cours duquel il désignait le monde de la finance comme son adversaire. Vraiment, ça manque de clarté.
Ma conclusion : quand Hollande rassure les banquiers de la City de Londres et les marchés financiers, moi, homo communistis survivant, il m’inquiète car ne pas s’en prendre au Capital, c’est ne pouvoir rien rendre au Travail, ni financer le Social. Michel Becerro