Toute la journée, la gauche qui gouverne, la droite, le medef, les experts attitrés se relaient sur la même rengaine : en France, le travail coûterait trop cher et la compétitivité des entreprises serait plombée par les salaires trop hauts et par les charges sociales, c'est à dire les cotisations qui financent la sécu, la santé et la retraite.
Conclusion, il faudrait d'urgence réduire nos dépenses de santé, augmenter la durée de cotisations pour les retraites, baisser les pensions et minimas sociaux, accepter des salaires plus faibles, voter de nouvelles exonérations pour les entreprises, etc.
Et c'est ce qu'il font : par exemple en 2014, 20 milliards de crédit d'impôt vont être versés aux entreprises, financés par 14 milliards de réduction des budgets publics et des collectivités territoriales et par 6 milliards d'augmentation de la tva qui vont pénaliser les familles.
Pourtant, ce qui pèse sur l'efficacité des entreprises, ce qui pèse sur notre économie, c'est le coût du capital, pas le travail.
Le travail crée les richesses. Le capital s'approprie les richesses et préleve ses profits, rentes et privilèges.
Un tabou que le Parti communiste français entend lever en menant une campagne vérité sur le véritable coût du capital dans ce pays.. Si le sujet vous intéresse, nous vous invitons à la
Réunion-débat sur "Le coût du capital" avec Yves Dimicoli à Cenon
Dans le cadre de la campagne sur le coût du capital, la section Rive Droite du PCF organise une Réunion publique
LUNDI 16 DECEMBRE - 18h
Maison des Associations, rue du 8 mai 1945 à CENON
avec la participation d'Yves DIMICOLI, économiste membre de la Commission économie du PCF