Elus PCF et apparentée de Carbon-Blanc
Déclaration de Jean-Luc FLIPO au conseil municipal du 25 avril 2013
Concernant les faits en rapport avec l’Arrêté du 18 Avril 2013
Les choses ont évolué depuis l’Arrêté de retrait de ma délégation d’adjoint à la Politique Jeunesse, Médiation/Prévention, Politique Intercommunale de prévention, CLSH, Contrat enfance, Dynamique intergénérationnelle.
Je suis élu dans cette commune depuis bientôt 30 ans. Et c’est très progressivement que ma délégation d’Adjoint, s’est construite.
A chaque fois qu’entre PCF et PS un accord a été conclu pour construire une liste, c’est en sachant que nous ne pensons pas pareil sur tout ! Toujours nous avons exprimé les nuances, ou les désaccords, concernant notre analyse et motivant nos choix. Régulièrement nous rappelons qu’au sein de la majorité municipale il y a un groupe PCF et apparentée, avec une opinion spécifique.
Lors du Conseil Municipal du 28 mars, nous nous sommes abstenus sur la date de mise en place des rythmes scolaires en 2013. Nous avons suggéré que ce projet soit reporté à la rentrée 2014, – choix, soit-dit en passant qui a été partagé par plus de 80 % des communes dans le pays et 76% en Gironde.
Pour autant, nous avons aussi dit que nous prenions « acte du choix de la municipalité » et que le groupe communiste « sera toujours disponible pour apporter sa contribution dans la mise en place des nouveaux rythmes scolaires ». Nous avons souhaité « également que le démarrage de ce dispositif se passe au mieux et que le groupe puisse participer au travail qui reste à faire, notamment aux réunions déjà programmées ».
Motiver ce qu’il fallait bien appeler une sanction à notre égard parce que nous nous sommes abstenus sur une date aurait été une injustice. Le bon sens a prévalu. Nous prenons au positif la proposition nouvelle du Maire de revenir sur son Arrêté de retrait et de me restituer une Délégation significative et cohérente avec les engagements pris et tenus depuis 2007.
Concernant le fond
Constamment, nous œuvrons pour que tous les processus de la vie, locale soient au cœur du débat démocratique en apportant dans tous les cas les nuances de notre sensibilité.
Nous considérons que l'apport des communistes à la vie démocratique locale s’inscrit dans le débat normal entre les partenaires de la majorité municipale. Nous considérons également que la vie locale est impactée par la situation politique nationale, européenne, mondiale. C’était vrai sous Sarkozy, au moment de notre élection en 2007. C’est toujours vrai aujourd’hui.
Les choix faits au plan national par le gouvernement Hollande, induisent l'austérité dans les collectivités territoriales.
Les projets à mettre en œuvre, n'ont-ils pas besoin de débats démocratiques intégrant les différences pour construire la réflexion commune ? Les communistes ont des propositions et font des choix. Minoritaires sur une liste d’union, on ne peut exiger d’eux qu’ils deviennent prisonniers d’une pensée unique, et interdits d’expression publique concernant les décisions gouvernementales, en particulier dans leurs déclinaisons communales. Ce serait contraire à la démocratie.