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18 décembre 2018 2 18 /12 /décembre /2018 11:33

La lecture de Sudouest de lundi 16 décembre m’apprend que la lune vient d’être découverte. Différents experts s’expriment sous le titre « Quand la gratuité du transport, ça paye ».

Je ne regrette donc pas d’avoir écrit avec les communistes de Carbon-blanc en novembre 2012 l’article ci-dessous. L’idée ne semble donc pas stupide.

Va-t-elle faire son chemin ? Chiche !

 

Et si la gratuité était payante !

Le transport en commun est une alternative au « tout voiture ». Performant, attractif, accessible à tous et gratuit, il peut dégager l’espace et aérer la ville.

Je pars du postulat que la gratuité des transports publics est un choix qui peut être socialement utile, et  écologiquement responsable.

Socialement utile : permettre aux salariés de se rendre sur leurs lieux de travail en utilisant plus volontiers le transport public, permettre aux familles de se rendre vers les lieux de consommation et de distraction, tout en leur rendant du pouvoir d’achat.

Ecologiquement responsable : réduire le trafic automobile est devenu urgent.  Faut-il attendre que cela devienne obligatoire ? A nous de le dire. On peut se tortiller dans tous le sens, repousser le problème à plus tard, une chose est sûre : nos voies routières sont saturées, le nombre de véhicules va continuer à croître et plus vite que les espaces de circulation. Le transport public gratuit est une réponse à cette asphyxie accidentogène, cette pollution chimique, sonore et environnementale.

C’est un objectif réalisable : la preuve, ça existe déjà. Une vingtaine de collectivités ont mis en place la gratuité, au bénéfice de près d’un million d’habitants dans notre pays. Cette gratuité est plébiscitée par les citoyens qui en bénéficient. 

La gratuité à un coût. Certes ! Mais si la gratuité rapportait plus qu’elle ne coûtait ?

Les recettes billetteries n’existeraient plus mais les billets, carnets et cartes, les points de vente, les bornes de distribution, le matériel de pointage et le contrôle n’existeraient plus non plus !

Certes, il faudrait davantage de fonds publics pour trouver l’équilibre d’exploitation mais il pourrait y avoir des arbitrages avec les budgets de la voirie dont les besoins d’entretien pourraient se réduire.

Et c’est sans compter les économies de carburants, la baisse des accidents de circulation et de leur coût financier et humain, la meilleure qualité de l’air, réduisant les affections cardiaques et respiratoires.

Et sans négliger le fait qu’arriver au boulot sans le stress des bouchons et sans retard à justifier à la hiérarchie, ça vaut son pesant d’or. Le débat est ouvert.

Michel Becerro, novembre 2012

 

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