L'évasion fiscale représente au bas mot pour la France 50 milliards d'euros par an. Les responsables sont connus, mais apparemment intouchables. Les banques, françaises incluses, et leurs paradis, sont directement impliqués dans cette criminalité financière.
«Les paradis fiscaux ? C’est fini ! », a dit un jour Nicolas Sarkozy. Pure foutaise. Foutaise aussi que les menaces de François Hollande de sévir contre « mon ennemi, c’est la finance ». Certes, des règlements sont adoptés, mais sans réelle volonté politique d’éradication, les tricheurs semblent toujours avoir un coup d’avance.
Le sénateur communiste Éric Bocquet est affirmatif :
« Si vous mettez les montants estimés de la fraude fiscale en regard des dettes publiques, qui justifient les politiques d’austérité menées en Europe et dans le monde, soyons clairs : la notion de déficit n’existerait plus. ».
Rapporteur de la commission d’enquête du Sénat sur le rôle des banques et des acteurs financiers dans l’évasion des capitaux, il a prolongé ses recherches dans un ouvrage co-écrit avec son frère Alain, député communiste, intitulé Sans domicile Fisc.
L’Huma-dimanche du 6 octobre y consacre un dossier. Si un des lecteurs de ce message est intéressé, il peut réserver un exemplaire par mon intermédiaire 05 56 06 34 86 ou mbecerro@orange.fr