En octobre dernier, en réaction aux informations dévoilées par le Canard Enchaîné au sujet du coût de la rénovation de l'appartement de fonction du leader de la CGT, le Premier ministre a cru bon de mettre son grain de sel en rappelant le devoir d'exemplarité des responsables publics en déclarant :
"… Mais quand on traverse une telle crise économique, une telle crise de confiance entre les responsables publics et les concitoyens, une crise d'identité pour notre pays qui a pourtant, je veux le dire, beaucoup d'atouts pour affronter les grands défis de l'avenir, l'exemplarité à tous les niveaux est nécessaire".
Depuis, la Cgt a réglé son problème.
Aujourd’hui, c’est à Valls de régler le sien et la note qui va avec.
Certes, il n’est pas le premier papa politique à user des deniers des contribuables pour leurs chérubins mais on n’est pas obligé d’accepter et de perpétuer les privilèges dans une France qui est sensée les avoir abolis le 4 aout 1789.